Lady Melody emporte moi … [Libre]

Invité

Juste le temps de m’envoler dans un autre monde ...

Il était tard, la nuit était tombée sur le l’île depuis plusieurs heures, silence, un doux silence se baladait chez elle, enfin chez son frère plutôt. La demoiselle avait posé ses bagages chez lui, vivre aux côtés de deux hommes, c’était comment dire un peu spécial …
Elle enfila un largue jogging blanc, un débardeur du même colorie, une paire de basquets, un élastique dans ses cheveux et direction l’extérieur. Discrète une vrai petite sourie dans les couloirs, elle traversa tout l’étage, activement elle dévala les escaliers jusqu’à être dehors dans les jardins. Elle se balada un petit peu jusqu’à trouver un endroit qui lui plaisait !

Lady Melody emporte moi …

Assise dans l’herbe fraiche, un peu humide même, elle ôta ses basquets afin d’être pied nu. Une phrase que sa mère lui avait dit un jour lui revint à l’esprit, quand on danse, on doit faire corps avec le sol …
Dans sa valise elle n’avait pas pu s’empêcher d’emporter sa robe de ballet, source de beaucoup souvenirs tournant autour de la danse classique. Combien de robe avait-elle porté ? Beaucoup trop … Chaque danse, chaque spectacle, toujours un costume différent, une tenue d’écolière rebelle pour le rock, une longue robe rouge moulante pour une salsa …

Etirements sur étirements, jambes, bras, dos, mains. La jeune fille restait gracieuse dans un silence parfait, jouant avec son corps dans la grâce et la sensualité elle se dressa petit à petit sur la pointe de ses pieds. Gardant le dos bien droit, se déplaçant de quelques centimètres pour rester en équilibre. Le menton haut la ballerine dansait, penchant son dos pour faire une révérence, retombant sur ses pieds elle se mit à courir et d’un simple bond elle s’élança dans les airs.
Elle se stoppa net par la suite pour se pencha vers l’avant pour toucher le sol, là les mains à plat elle ouvrit ses jambes qui glissèrent doucement. Se tenant sur ses bras son bassin se rapprochait de plus en plus du sol, jusqu’au contact ultime, l’exercice était réussit, un grand écart certainement pas parfait mais au moins juste.

Non loin d’elle une petite fontaine, les jardins de l’hôtel était vraiment magnifique. Elle se sentait comme dans un petit paradis de nature, s’allongeant dans l’herbe, ses yeux brillants elle regardait les étoiles, ses longues mèches brunes en bataille sur le sol. Son sourire trahissait sa joie, même si ses parents étaient loin, du passé … Danser c’était sa liberté à elle !

Il était encore tôt, mais comme chaque nuit, je n'arrivais pas à dormir, me couchant tard, me levant tôt... 4h de sommeil, et je partais pour 20h d'activité... je me doutais que tôt ou tard, le rythme me tuerait, mais je n'y pouvais rien... dormir était une angoisse réelle et difficile à surmonter.... Mais qui pouvait le savoir ? Personne, même pas Max, après tout on ne dormait jamais ensemble, les seules fois où il venait dans ma chambre, c'était pour.... se décharger sexuellement... Enfin bref.... mes états d'âme n'intéressent personne n'est ce pas ? *grand silence* j'avais raison. J'aime bien aller me promener le matin, et admirer le lever du soleil, aprés tout il était seulement 6h13 et j'étais déjà habillé, coiffé, douché... *soupire* en gros, je m'ennuie ! Bref... l'hôtel était calme et tranquille, mais j'avais vu une silhouette prêt de la fontaine depuis ma chambre, et j'avais eu l'envie de voir qui s'était. Je suis resté bien en retrait tout en l'observant danser, Chuxei avait raison, elle était extrêmement gracieuse et douce dans ses mouvements, il ne l'avait jamais vu danser, mais il la connaissait tellement que même sans voire, il savait à quoi elle ressemblait. J'aurais aimé avoir ce genre de don ou cette force de caractère, je sais pas trop, mais Chu est l'un des rares hommes que j'aurais aimé admirer comme mon père. Revenons sur elle.... Elle était vraiment belle, j'avais déjà été attiré par des filles, moins qu'avec les hommes... le problème avec elles, c'est que je ne prends jamais mon pieds au lit... Je m'avançais doucement et me mit assis sur un banc en la regardant, et à la fin de sa danse, j'ai applaudi comme à un balais. C'était mérité à vrai dire.

Et bien dit moi, je te dénigre avec cet emploi de secrétaire, ton frère ne m'a jamais dit que tu étais une grande danseuse, dommage qu'on est plus de place dans les troupes sinon tu serais une de nos étoiles.

Je souriais simplement, mais gentiment, oui ça m'arrivait aussi.

Invité

Se pensant seule, la belle se redressa en soupirant, sautant à pieds joints plusieurs fois avant de faire trois pas en avant les mains en l’air. Sautant une nouvelle fois, elle se lança dans une série de trois roues consécutives. Contente d’elle, elle sourit en haussant une épaule. Elle recula à nouveau joyeusement et prit de l’élan afin de recommencer sa série de roue, prenant garde d’avoir toujours ses pieds en pointes et son dos droit. Elle termina son exercice par un grand écart.
Allongée à nouveau sur le sol la demoiselle respirait en souriant, qu’elle se sentait bien, ses bras en étoile elle se mit même à rire. Il était clair qu’elle était loin d’imaginer que quelqu’un soit là et encore moins son patron. Ses doigts glissaient dans l’herbe humide, la rosée du matin s’était étalée dans ce jardin en plus d’humidité de la fontaine proche. Une petite cascade qui avait des airs de mélodie naturelle, en laissant court à notre imagination, il était possible d’entendre n’importe qu’elle son, musique il suffisait juste dis croire …

C’est alors que quelqu’un se mit à applaudir. Hm ? Immédiatement Meili ré ouvrit ses paupières et se redressa pour voir qui était là. A cette heure-ci ? Les clients sont sensés dormir non ? Mais non … Face à elle, Masaki Andy en personne, l’un de ses deux patrons. Poliment elle baissa son regard et s’inclina face à lui, elle lui devait le respect après tout. Il la complimenta sur son talent en danse. Discrètement elle se mit à mordiller sa lèvre inférieur, comment lui dire, lui expliquer … Après son enfance, ses parents, tout ce que son frère et elle avait vécu les arts, le chant, la danse, elle voulait les garder en passion, pas en vivre. Pendant trop d’années on l’avait obligé, elle souhaitait qu’aujourd’hui tout se transforme en plaisir, comme maintenant …

« Avec tout le respect que je vous dois Masaki-san, je refuserais votre offre … La danse est maintenant un plaisir, un passe-temps, une passion, je ne veux pas en être dégoutée et en faire mon métier ! »

Termina t-elle en se redressant. Au même moment elle remit ses cheveux en place en souriant, ne quittant pas son boss du regard !

« D’ailleurs … comment m’avez-vous reconnue ? Je ne suis même pas encore venue me présenter à vous ! »

Je comprends ce que tu veux dire pour la passion...

La mienne à moi était morte en même temps que ma mère... *rire nerveux* Mon dieu, comme je passe pour un être pathétique à me lamenter de la sorte vous ne trouvez pas ? Allez s'y, avouez le... je suis minable, je le sais.... Un homme digne de se nom aurait su surmonter la mort de ses proches... il n'aurait pas laissé un autre le prendre de force.... et il n'aimerait pas les autres hommes... Je me trouve tellement dégoûtant, que je me trouve con de demander aux autres de m'aimer ! C'est cela qu'on appelle dépression selon vous ? tss.... balivernes ! c'est juste de la soumission et du larmoiement... je ne suis bon qu'à ça après tout. Bon revenons à cette demoiselle, sa deuxième phrase me fit sourire, je dois bien l'avouer, je me mis sur le rebord de la fontaine, sa fraicheur me faisait du bien, parce qu'il fallait avouer, que d'être en chemise et pantalon de smocking toute la journée par cette chaleur c'était quand même pas un bienfait.

C'est vrai, on devait se rencontrer aujourd'hui seulement, mais il m'a fait une description tellement précise de toi, que je t'ai reconnu. A vrai dire Chuxei est épatant quand on l'entend décrire des choses qu'il ne voit pas, on pourrait presque le mettre en porte-à-faux, croire qu'il n'est pas réellement non voyant. Il est étonnant.... et en un sens, j'attends la même chose de toi. Avec Mr Livingston, nous sommes exigeants, mais juste, tu comprendras que l'hôtel à une réputation importante à tenir *il croise ses jambes* et que donc, tout le monde doit être irréprochable ici, à commencer par moi même. En tout cas, je suis ravi de travailler avec toi, j'aime les nouveaux défits, mais j'aimerais savoir, tu préfères que je t'appelle Mlle Lin, ou Meili ? en sachant que durant notre travail, si tu veux que je te vouvoies, je te vouvoierai, c'est un juste rendu, vu que tu me vouvoieras, cependant, tu peux m'appeller Andy, tant que les gens restent polis, ça ne me gêne pas.