Déjà une semaine ici, que le temps passait vite, j’avais usé de mes charmes autant que possible, séduit pleins de beaux jeunes hommes qui avaient finis dans mon lit. Personnel, clients... manquait plus que les patrons à se faire, et j’aurais goûté à, à peut prêt toutes les classes sociales ici. Je me prélassais dans mon bain, songeur, regardant le plafond, je me demandais ce que j’allais faire, soupirant en soufflant assez fort pour faire décoller ma mèche de mon front, j’entendis mon téléphone sonner, je tendis la main sans sortir de l’eau chaude si chère à mon confort et décrocha.

Kyusung !
Mère... ; je me redressais d’étonnement. Pourquoi... enfin.... qu’est ce... qui me vaut l’honneur de ce coup de téléphone ?
Ça va, arrête de te ficher de ma poire ; fit elle d’un air bien ronchon.
Pardon... ; dis-je en baissant les yeux comme si elle était face à moi.
On va sûrement écourter son séjour ici à 3 mois, tu auras déjà bien profité de tout... et de l’argent de ton père !
Comme vous, sauf que ça fait 30 ans que vous en profitez...
Ne me parle pas sur se ton, j’ai eu la bonté de t’adopter en bon petit bâtard que tu étais ! alors ça suffit tes caprices maintenant ! 3 mois et ce sera tout ! Ton père a mal géré certaines choses, ça lui fait des dépenses imprévues qui seront retirées de ton budget vacance.
Tsss.... pourquoi c’est moi qui devrait subir ça ?
Parce que c’est aussi pour toi les dépenses là ! Tu veux que les mafieux te face je ne sais quoi, ou le tue ?
Vous serez bien contente si il meurt... vous aurez tout...
Détrompe toi insolent avorton... c’est toi qui aura tout ! Pas moi, alors non je n’ai pas hâte que ton père décède !

Je fus trop surpris pour lui répondre quelque chose, mais si je l’avais eu sous la main, je l’aurais bien giflée... Je soupirais fortement pour lui faire comprendre qu’elle me faisait chier plus qu’autre chose.

Ça va, j’ai comprit, tu ne changeras jamais KyuSung, et j’attends avec impatience, le jour où tu payeras pour ton arrogance.
La faute à qui si je suis comme ça ?
Certainement pas la mienne... mais après tout... on ne sait pas vraiment comment était ta vraie mère...

Là, c’était trop, je jetais le téléphone par rage qui se fracassait contre le mur. Non mais pour qui elle se prenait cette salope hystérique et alcoolique ! J’avais vraiment, vraiment la rage... J’enfilais un jean foncé, un haut vert, mes cheveux faussement attachés derrière, et avec une pince devant, je n’avais pas envie de les coiffer plus.... Je pris mes chaussures, pas de veste, ma carte bleue, passant à la réception pour qu’il me commande un autre téléphone portable. Et, hop direction le Summer Time, j’avais envie de voir Ryu, mais ô super c’était son jour de congé... décidément, je me demandais si cette putin de journée pouvait être encore plus pourrie qu’elle ne l’était déjà.... Je commanda un milkshake coco avec une crêpe à la chantilly et au chocolat, m’installant dans un de leur gros fauteuil face à la mer (j’aurais du grannnndiiiir *sort*). Je soupirais en mangeant, elle venait vraiment de me gâcher mes vacances....