Mise à pied pour deux jours de repos par un des médecins de l'île à cause de son hémophilie qui lui avait causé quelque soucis ces derniers temps, il s'était vu interdire l'accès à son bureau par Max... rien à faire alors même si il recevait toujours des mails qu'il pouvait consulter par son ordinateur personnel.... rien à faire quand même et ça... Andy n'en avait pas l'habitude. Il se noyait dans le travail pour ne pas penser au reste.

Alors j'étais partit explorer à nouveau mon île, bien sûr, je la connaissais par coeur, c'était un fait, mais j'aimais la redécouvrir, même si l'émerveillement n'était plus le même après tant d'année à marcher sur Taïna, mais j'aimais se sol, se sable... ses décors qui bougeaient tout le temps sans que l'on s'en rende vraiment compte. J'aimais sa chaleur équilibrée par la fraîcheur du large. J'en avais fait le tour depuis presque 3h... j'aurais du être au lit normalement, je sais mais bon... je preférais montrer à mes clients que j'étais disponible, les apprivoiser pour qu'ils reviennent à coup sur parmis nous. Je minaudais, je serrais des mains, je répondais à des sourires. Pro et commercial, père ne m'aurait pas reconnu je crois.

Il avançait tranquillement dans le coin repos lorsqu'il sentit une vague odeur de cigarette, il leva le nez, et vit le journaliste, il eut un sourire amer, et alla vers lui, se posant à ses cotés.

Ruka, de retour ! Je pensais que vous passeriez par mon bureau avant de vous installer.

Comme tout les ans, quand Ruka revenait du continent, lui et andy avaient une sorte de réunion privée ou le sexe était leur monnaie d'échange. La seule raison qui le poussait à faire ça, c'était qu'il ne voulait pas voire Max, leurs employés ou lui même dans le magasine de Ruka.

Ruka sourit en regardant Andy s’asseoir à ses côtés. Il salua l’homme d’un sourire franc avant de retirer un coup sur sa cigarette, faisant entré sa chère fumée en lui. Il la recracha en riant vers le ciel avant de le regarde plus sérieusement qu’avant.

« Je me suis dis que changer ça ne me ferais pas de mal ! Avec les années qui défilent, la monotonie s’installe. »

Il écrasa sa clope contre le côté du banc et jeta le mégot dans la poubelle se trouvant juste près de lui. Il s’appuya contre le dossier du banc et croisa les jambes.

« Depuis que je suis venus la première fois, c’est la même histoire. Je viens te voir, on fait notre affaire puis après un repérage, je me met à travailler durant un moi, une pause de quelques jours ou je fait ce que je veux puis je m’y remet et ainsi de suite jusqu'à ce que je rentre ! »

A sa première venue sur l’île, il avait directement été trouver Andy après l’avoir aperçus dans un couloir. Bien qu’il soit paparazzi, Ruka avait un certain respect des autres. Il avait donc demander s’il y avait des choses que la direction voulait éviter de montrer dans son magasine. Et de là est alors né leur accord mutuel. Celui-ci n’avait d’ailleurs rien de repoussant. Et habituellement, Ruka allait directement signaler son arrivée.

« Surpris par ce changement ? Je comptais même t’inviter à manger pour une fois ! »

Lui fait un sourire amusé en se redressant légèrement. Il se pencha vers Andy pour murmurer d'une voix sensuelle.

« A moins que tu ne veuille qu'on le fasse maintenant! »

Il écoutait attentivement Ruka même si il semblait ailleurs, perdu dans ses pensées, non, il fixait juste un point au loin pour ne pas avoir à le regarder. Andy avait du mal avec la franchise de certaines choses. Et il avait du mal quand on cassait ses habitudes de vie... oui c'était débile, mais il aimait bien son petit accord avec Ruka même si il ne voulait pas l'avouer... c'était plaisait... plaisait... parce qu'il plaisait à quelqu'un.... lui qui ne s'accordait que peu les plaisirs de la chair, c'était bien... mais c'est vrai, ce n'était qu'une fois par an.... autrement dit une des rares fois ou Andy copulait avec quelqu'un qui lui faisait vraiment envie. Et puis, le jeune paparazzi était son type d'homme bien qu'il ne fut pas vraiment son type. Mais ses remarques le faisaient sourire. Il aurait bien aimé dire oui pour le resto, oui pour sa proposition.

Tu sais... je ne suis pas sûr que ce soit trés prudent de dîner ensemble. Si jamais quelqu'un sait que tu es un paparazzi, et que moi je t'encourage... je passerai un sale quart d'heure. Cependant.... si vraiment tu y tiens, on peut manger à mon appartement.

Ouh.... l'appartement, lieu sacré à notre cher PDG, peu de personne pouvait se vanter d'y avoir accès... d'ailleurs Ruka était toujours condamné au lit de camps du bureau depuis 3 ans.... mais il avait envie d'une nouveauté, et c'était le seul endroit à l'abris de tout.

Enfin cest comme tu veux, je ne te force à rien, bien entendu.

Il avait un petit sourire en coin qui en disait long sûr ce qu'il espérait, encore fallait l le voir car depuis le départ, il avait dit tout ça, sans regarder une seule fois le jeune japonais.

Andy n’était pas si bête, il avait comprit tout ce que cherchait à lui dire Ruka. Au fond, il en avait envie, car à part les veines tentatives de Max, il n’avait pas d’amant ici... quel comble. Max lui ne semblait pas se gêner pour passer d’un homme à l’autre tout en lui quémandant de l’affection, du sexe, de l’envie, du désir. Mais pour le moment, Andy n’en avait plus... du moins... personne même Max n’avait cherché à lui donner réellement envie. Dans chacun de ses gestes, il forçait, il influençait, il tentait... ce n’était pas ce qu’il voulait. Ce n’était pas non plus Ruka... quoi que... en un sens si... mais en même temps non... le jeune paparazzi semblait vraiment attiré par lui, alors que Dydy ne voulait pas ça. L’amour très peu pour lui. Ô bien sur, ça lu faisait envie... mais ça le faisait fuir plus qu’autre chose. Il se souvient de la douleur que son père a eut depuis la mort de sa femme jusqu’à la sienne, il se souvient de la douleur qu’il a eut quand Max abusa de lui... pas que physiquement, mais moralement d’être ainsi trahit par un jeune homme qu’il commençait à aimer vraiment. Alors l’amour... non, il n’en voulait pas. Et personne ne semblait prêt à beaucoup pour le faire changer... Il se leva, regarda Ruka.

Allons y !

(je fais une ellipse sur le trajet que tu pourras le conter si tu veux, là je décris juste l’arrivée à l’appartement, et tu pourras reprendre le post là bas.)

Ils arrivèrent enfin à son appartement, situé sous l’océan, au dernier sous sol de l’hôtel, il était magnifique car le plafond était un épais vitrage solide et résistant qui donnait une vue sur les fonds marins, les poissons et autres bestioles aquatiques faisant partis de son quotidien. Des meubles en bois clair, une décoration portée sur les tons bleu, chocolat, et blanc. C’était impressionnant autant que fascinant. Surtout pour accéder à l’appartement, il fallait passer une sorte de porte blindée protégée par un code, puis composer un autre code pour espérer ouvrir l’appartement. Il entra chez lui en soupirant d’aise, ôtant ses chaussures.

Fait comme chez toi !

Il alla à la cuisine commencer le repas.

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